Déjà Vu

Publié le par Herodonte

Denzel Washington et Val Kilmer. Buena Vista International Affiche française. Buena Vista International
Synopsis:

 Alors qu'il enquête sur l'explosion d'une bombe sur un ferry à la Nouvelle Orléans, l'agent Doug Carlin se voit enrôlé au sein d'une nouvelle cellule du FBI ayant accès à un appareil gouvernemental top secret permettant d'ouvrir une "fenêtre sur le temps", et ainsi de retrouver les preuves nécessaires à l'arrestation d'importants criminels. Cette fenêtre permet d'observer des évènements dans le passé s'étant déroulés quatre jours, six heures et quelques minutes auparavant... pas une de plus, pas une de moins.
Durant son investigation, Doug va découvrir que ce que la plupart des gens pensent n'être qu'un effet de leur mémoire est en fait un don bien plus précieux, une force qui le mènera vers une course contre la montre pour sauver des centaines d'innocents.

Mon avis:

Nous retrouvons derrière la caméra Tony Scott ( Man on Fire, True Romance, Spy Game) pour ce thriller policier qui laisse un peu perplexe. Avant de continuer plus loin, je tiens à dire que j'apprécie Tony Scott même si ,dernièrement,il déçoit quelque peu.

Le rôle principal est attribué à Denzel Washington qui est comme, souvent, parfait. Il joue correctement ce rôle d'agent sans attache mais qui reste efficace dans son travail. Le reste de la distribution est correcte notamment Val Kilmer qui enrôle l'agent Doug Carlin dans cette nouvelle cellule anti-terroriste.

La réalisation est efficace sans pour autant être géniale. C'est dans l'esprit "Tony Scott". Montages rapides, esbroufes visuelles... On n'aime ou on  n'aime pas. Pour ma part, j'adhère plutôt. Il arrive à avoir quelque chose de rapide sans pour autant gâcher la lisibilité de l'action. De nos jours, c'est devenu un gage de qualité...

Le problème de ce film vient surtout du manque de profondeur mais aussi de l'attention que le spectateur peut porter à cette histoire.
On nous plonge tout de suite dans le feu de l'action avec l'explosion du ferry et pendant les 15 minutes qui vont suivre, on ne sait pas vraiment ce qui se passe et quel est le rôle de l'agent Doug Carlin. Cet effet disparaitra ,petit à petit, pour que le spectateur puisse enfin rentrer dans le film... Ou presque. La première partie du film ( quand on dépasse les 15 premières minutes) devient intéressante, on suit l'enquête et on se demande si tout ceci va fonctionner... Et paf ! La deuxième partie arrive et tout retombe dans un ennui total. A partir du "voyage" de Denzel, il ne se passera plus rien d'intéressant qui emportera le spectateur dans un final qui aurait dû être haletant, passionnant, crispant. Une fin qui s'avère, finalement, basique. Le pire, c'est que Tony Scott essaye de retrouver un peu de cette poésie que possédait " Man On fire" sans y arriver. La faute à un personnage que je trouve contradictoire dans sa psychologie.

Denzel Washington. Buena Vista International







Publié dans Critiques

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