La permission de minuit
Synopsis : C'est une amitié hors normes. David a 50 ans, Romain en a 13...
David, professeur en dermatologie, fou de son métier, le soigne et lopère depuis qu'il a 2 ans.
Atteint dune déficience génétique rare, Romain vit à lécart de la lumière du jour.
Cest "un enfant de la lune".
Rien ne semble pouvoir les séparer jusquau jour où David obtient une mutation quil nattendait plus. Comment annoncer à Romain son départ ?
Le jour de la séparation approche, une nouvelle épreuve pour lun et pour lautre.
Mon avis :
Que dire d'un film qui s'apparente surtout à un mauvais téléfilm ?! Pas grand-chose mais je vais tout de même faire un petit effort malgré mon ennui profond face à La permission de minuit.
La permission de minuit est surtout une histoire sincère mais raté d'une histoire d'amitié entre ce docteur et cet enfant atteint d'une maladie. Sincère parce qu'on sent la réalisatrice, Delphine Gleize, réellement impliquée dans son sujet et parce qu'elle sait éviter le pathos. Raté parce tout le reste ne suit pas. En passant par les dialogues qui sortent complétement hachés de la bouche du jeune acteur, Quentin Challal, que je trouve très mauvais. je passe rapidement sur cette histoire de baisers, de première fois que je trouve ridicule dans son cheminement et dans sa mise en scène. Au moins, cela m'a permis de penser à l'hyper-sexualisation dans notre société. Un sujet beaucoup plus passionnant que le film.
La réalisation est assez morne, terne. De même pour la photographie. C'est à peine au niveau d'un téléfilm.
Quant à l'émotion, c'est absent. La réalisatrice évite le pathos mais n'enflamme pas son sujet. C'est glaciale et on ne ressent pas du tout l'amitié entre ces deux êtres. C'est tout de même le sujet principal du film.
La seule bonne chose de ce long-métrage est la présence de Vincent Lindon qui incarne à merveille ce médecin submergé par ses émotions. Vraiment un grand acteur même si ce n'est plus une surprise.
Un film raté, assez terne et pauvre formellement. Il a peut-être le seul mérite de mettre en images ces jeunes gens qui ont une vie différente de la notre de par leur handicap.