Underworld : Nouvelle ère

Publié le par Hérodonte

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Mon avis
:

La saga des Underworld imaginée par Len Wiseman, réalisateur du premier mais scénariste pour tous les épisodes, a quelque de chose sympathique (le combo Kate Beckinsale en tenue moulante flinguant tout ce qui bouge ?) malgré sa médiocrité et son côté "Matrix du très pauvre". En effet, les deux premiers épisodes reprenaient tout de la trilogie des frères Wachowski. Du visuel au scènes de combat, des scènes de combat à l’héroïne Selene ressemblant étrangement à Trinity. Cette copie vampiresque allant même jusqu'à reprendre des bruitages et des décors utilisés dans Matrix... Seul Underworld : le soulèvement des Lycans parvenait quelque peu à s'émanciper de cet héritage mais il se déroulait à l'origine de la guerre entre Lycans et Vampires au XIème siècle. Underworld : Nouvelle ère se déroule après les évènements du deux, Underworld : Evolution. Les humains ont appris l'existence des Lycans et Vampires et ont décidés d'éradiquer les deux espèces. Selene et Michael Corvin décident de s'enfuir dans un endroit calme mais ils sont attaqués au moment du départ. Selene se réveille douze ans plus tard après qu'une étrange petite fille l'est libérée de sa prison de glace conçu par une entreprise cherchant un remède contre l'épidémie que sont Lycans et Vampires. Elle se réveille seule, sans Michael, dans un monde où les siens et ses ennemis d'avant se terrent dans l'espoir de survivre à la menace humaine.

    Dès le début, ce qui frappe le plus est la ressemblance avec une autre saga, celle des Resident Evil. Ce n'est pas un compliment car on remarque le même mauvais goût en ce qui concerne l'esthétisme du film ainsi qu'une volonté de nous en mettre plein la vue avec de l'action non-stop souvent assez mal mis en valeur. Cependant, il faut avouer que ce Underworld est tout de même légèrement supérieur aux Resident Evil. Par conséquent, il y a beaucoup beaucoup d'explosions, de castagnes aux sabres, à la mitraillette et tout ce que vous pouvez imaginer et il est vrai, malgré la mise en scène, que les deux heures passent relativement vite dans ce bordel numérique tape à l'oeil. Néanmoins, Nouvelle ère n'échappe pas à son héritage "matrixien" et plagie au cadre près la scène de "résurrection" dans Matrix Reloaded dont le seul but est ici de montrer combien Selene est forte et de faire revenir un personnage utile par la suite. Facilité scénaristique qui rend la scène ridicule. Un ridicule redondant tant le film enchaîne avec bravoure des séquences kitsch à souhait comme Selene marchant au ralenti l'air "vénère". Rires dans la salle mérités tant l'imagerie a été souvent utilisé dans les dernières décennies et surtout tant cette posture paraît peu crédible sous les traits de Kate Beckinsale. Une Kate Beckinsale beaucoup moins charmante que dans les autres films de la saga car elle semble moins naturelle, arborant avec fierté son brillant à lèvres pendant deux heures malgré les douze ans passés dans un cube frigorifiant et la multitude de combat qui va suivre. Apparemment, être un vampire rend vos lèvres bien plus jolies et dans toutes les circonstances.
Tape à l'oeil est probablement le mot juste pour parler de la 3D. Si elle apporte une véritable profondeur (une des meilleures 3D que j'ai pu voir à ce niveau là), elle n'est pas suffisamment exploité pour dépasser le statut "inutile". On a toujours le droit aux projectiles qui arrivent sur nos visages ou encore un bon gros Lycans geulant sa bestialité devant notre nez. Passionnant... Enfin bref, la 3D n'est pas indispensable.

   Quant au scénario, il est tout simplement d'une banalité affligeante en détruisant sans vergogne les enjeux dramatique qu'il tente de poser au début du film et en cumulant sans cesse les situations ridicules. Tout d'abord, il y a la recherche de Michael Corvin qui aurait pu être quelque chose de magnifique dans la recherche de cette femme de l'être-aimé. Le scénario parasite une telle promesse en incluant le personnage de la fille , dont la relation avec Selene est tout aussi mal écrite et peu crédible, et le devoir de résistance de la jeune génération des vampires. Ce dernier élément étant le prétexte à des phrases d'un niveau impressionnant de nullité comme je ne pensais plus en voir au cinéma en 2012.

Un retour raté de Underworld. Les réalisateurs Marlind et Stein ne parviennent jamais à tenir leur caméra pour nous montrer quelque chose d'incroyable.

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1 e¦ütoile et demi

Publié dans Critiques

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S
Comme toute saga celle-ci aussi ne sait pas s'arrêter... Pas d'incohérences ou des faux raccords tout le long du film mais surtout jamais le film ne surprend un temps soit peu. Même Beckinsale n'a<br /> plus l'air d'y croire... 0/4
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H
<br /> <br /> Tout est dit.<br /> <br /> <br /> <br />